Décorations officielles françaises susceptibles d’être portées.
Décorations qui ont cessé d’être attribuées depuis la création de l’Ordre national du Mérite mais peuvent néanmoins être portées par ceux qui en sont titulaires :
En ce qui concerne les décorations étrangères, il y a lieu de dissiper une équivoque historique : la confusion entre la chevalerie qui fut d’abord un corollaire de la féodalité et les ordres hospitaliers désignés plus tard sous le nom « d’ordres de chevalerie » qui apparurent à l’occasion des croisades.
Des ordres subsistants : l’Ordre Souverain de Malte dont l’activité est essentiellement caritative et dont la caractéristique est d’être avant tout un ordre religieux catholique romain, et l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, fondé par Godefroi de Bouillon et placé sous la protection spirituelle du Saint-Siège, à quoi il faut ajouter l’Ordre de Sainte-Marie la Teutonique, anciennement Ordre des Chevaliers Teutoniques, dont l’activité est tournée essentiellement vers les œuvres hospitalières et qui est aujourd’hui un ordre strictement religieux, catholique romain.
En dehors de ces trois ordres authentiques, on ne dénombre pas moins de quatre cents ordres de « fantaisie » dont seize contrefaçons de l’Ordre Souverain de Malte.
Le décret de 1981 permet à la Grande Chancellerie de la Légion d'honneur de poursuivre le créateur et le porteur de décorations de fantaisie, tandis que, dès 1953, le Vatican avait publié une liste non exhaustive de faux ordres qu'il ne reconnaissait pas.
L'ordre de chevalerie et la décoration sont devenus institution d'Etat. Seul un Etat souverain est habilité à créer et à authentifier un ordre et une décoration et, celui-là ne reconnaît que les ordres et décorations des Etats étrangers avec lesquels il entretient des relations diplomatiques.
Il est donc inopportun et regrettable que les membres des Ordres nationaux et les Médaillés militaires participent à des réunions publiques organisées par les Ordres ou Associations autres que ceux qui répondent aux critères rappelés plus haut.
Il est du devoir de chacun de signaler les abus dont il pourrait être témoin.
Veiller à la protection des Ordres de chevalerie et décorations c'est assurer le prestige et la valeur des Ordres auxquels nous sommes très attachés.